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hauts de vanves - Page 6

  • DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER AVEC LES HAUTS DE VANVES : PLU, BUDGET, GPSO A L’ODRE DU JOUR…

    Deux thémes sont revenus au cours de ses 3 réunions  publiques de quartier dont la dernière se déroule ce soir à l’école Larmeroux à 19H30 pour les Hauts de Vanves : Le PLU et le budget 2015

    PLU : La ville de Vanves est obligé de modifier son PLU pour plusieurs raisons que le cabinet Caudra , par l’intermédiaire de madame Brauwn, a présente aux 3 réunions publiques de quartiers. L’aménagement de la gare du GPE Fort d’Issy/Vanves/Clamart en est une  raison notamment pour le triangle d’or de Vanves, c'est-à-dire ce secteur compris entre les avenues de la Paix, du Général de Gaulle et la rue du Clos Montholon. Ainsi qu’un triangle à l’autre bout de la ville, à l’entrée de la ville de Vanves, entre la voie ferrée SNCF, son talus et son corridor écologique et la rue Jean Bleuzen, là, où il y a le  MacDonald, l’hôtel, et l’espace culturel  Albert Gazier…jusqu’à l’îlot du Métro. Il s’agit finalement de profiter d’ajustements provoqués par le SDRIF (Schéma régional d’aménagement) qui incite les communes à construire autour des gares du GPE, les propriétaires à faire des travaux d’économie d(énergie… et des modifications apportées au PDU  (Plan de déplacement urbain) de la Région Ile de France  pour réduire la circulation automobile, lever des blocages, assouplir certaines règles, être plus exigeants sur les espaces verts et publics, prévoir notamment des emplacements vélos. « C’est très important même si c’est particulièrement très technique. Il a vocation à donner des régles de construction. Tout ce qui concerne notre cadre de vie est encadré par le PLU qui prend en compte l’évolution générale pour l’adapter au goût du jour » explique Bernard Gauducheau

    Budget 2015 : Bertrand Voisine, adjoint au maire chargé des finances, présenter le budget 2015 avec ses camemberts, ses tableaux, ses graphiques et ses courbes. Occasion pour lui et le maire d’expliquer aux vanvéens que l’arrêt et le bouclage du budget d’une collectivité locale comme Vanves est devenu un exercice périlleux et difficile, car elle doit faire face non seulement à un gel des dotations de l’Etat  ( - 1750 00 € de DGF) mais aussi à une péréquation qui augmente chaque année (+ 150 000 € en 2015), et coûte cher à Vanves, et à des transferts de charges comme le coût des nouveaux rythmes scolaires (400 000 €). Bertrand Voisine explique que, plutôt d’augmenter la fiscalité – les impôts locaux n’ont pas augmenté depuis 8 ans -  comme l’ont fait certaines communes, Vanves a cherché des économies dans chaque service : « On a ainsi supprimé le feu d’artifice mais garder le bal » a indiqué le maire en expliquant que « l’étau se resserre. On a clôt le budget sans augmenter les impôts, en payant les salaires des fonctionnaires, en assurant les dépenses sociales. Mais il faudra recommencer en 2016,  puis en 2017, ce qui va être compliqué. D’autant plus que mes collègues sont très inquiets et que certains se demandent comment ils vont payer le salaire de leurs employés communaux à la fin de l’année. L’effort demandé aux colleclivités locales est démesurée ». Et a fait le choix d’augmenter les tarifs de certains services publics, ce qui a été au centre des débats au dernier conseil municipal de Vanves, plutôt que l'impôt.

  • LES HAUTS DE VANVES VICTIME DE VIGIPIRATE : L’INSECURITE A REMPLACEE LA TRANQUILLITE D’ANTAN RUE DE CHATILLON

    « On n’a jamais connu de tels événements au 13 rue de Châtillon ! » se lamentent les anciens, c'est-à-dire les plus vieux habitants de la cité Payret Dortail, géré par l’office départemental d’HLM des Hayuts de Seine (Hauts de Seine Habitat) lorsque Isabelle Débré, vice Présidente du Sénat et 1ére maire adjointe de Vanves s’est rendu sur place vendredi dernier en fin d’après midi. Elle a eu l’occasion de découvrir les dégâts occasionnés par ces jeunes dealers qui viennent, dés la fin de l’après midi, occuper la place, en coupant l’électricité des parties communes, en agressant dans le noir les habitants qui remontent chez eux tranquillement, en découpant au vu de tous, leurs paquets de sachets de drogue,  en occupant l’entrée de la cité qui a été tagée, grâce aux témoignages des quelques habitants présents lors de sa visite

    Et pourtant, le fondateur des logements HLM  et surtout des cités jardins, à l’époque de la construction de cette cité dans les années 30,  Henri Sellier, visait la tranquillité des habitants. Ce qui n’était pas aussi évident que cela au tout début, car les premiers habitants de cette cité venaient du bas de Vanves habitués à aller au puits chercher l’eau, et à faire leurs besoins dans le jardin, en dehors d’une population venant de Paris, employés, flics, ouvriers…qui ont organisés une certaine vie collective. « Il fallait vivre dans cette cité en  bon pére de famille » selon les règles de l’office d’HLM de l’époque qui avait installé des jardinières aux fenêtres que les habitants devaient fleurir. Les premiers accrocs à ses règles sont survenus vers 1943 lorsque sont venus s’installer des habitants de Boulogne après les bombardements des usines Renault. « C’était des communistes qui vivaient entre eux et qu’on appelait « racaille » se souvient un habitant en parlant de deux vieilles dames charmantes qui habitaient au dessus de son logement. Le second accroc est intervenu dans les années 70 à cause d’un trafic de drogue : « Mais c’était plutôt des fumeurs de joints qui avaient aménagés un fumoir dans les caves, auquel a mis fin la gendarmerie de Vanves » raconte cet habitant qui se souvient même qu’à cette époque avait couru le bruit que des éléments d’Action Directe s’était planqués dans les caves. « Mais de gros bras habitaient,  dans les années 70,  notre cité, et qui voulaient vivre en paix, sans problème. Si de tels faits s’étaient déroulés, ils y auraient mis fin très vite en  s'occupant de ses jeunes » ajoute t-il

    Mais voilà, plus de 40 ans plus tard, cette cité Payret Dortail n’est pas la seule, dans ce quartier de la rue de Châtillon, à subir la loi des dealers venus tant de l’intérieur de cette cité, que de l’extérieur. Ils se sont déplacés, quittant l’immeuble du logement Français, en face, à cause de la caméra de vidéosurveillance, des interventions de la BAC, des premières mesures prises par le bailleur pour fermer les caves et bientôt résidentialiser cette résidence. Ils se sont donc déplacés, tout d’abord dans cette cité HLM Payret Dortail qui pourraient entraîner des conséquences très graves à entendre certains habitants : « Vous savez, ils vont faite très vite l’amalgame entre ses jeunes, arabes, africains, peu importe, et le projet de  mosquée, le djihad avec ce que nous avons vécu ces derniers temps…Ce ne sera plus le vivre ensemble mais le rejet. Ecoutez les réflexions des habitants actuellement qui penchent vers le FN. Tout cela est sous jacent. Mais ils disent bien, pour l’instant : « ils nous emmerdent ». Il suffit de voir les africains qui sont arrivés dans la cité. Ils vivent entre eux, ne disent pas bonjour, ne participent à la vie de la cité lorsque des animations sont organisés » explique t-il en regrettant cette ambiance.

    Isabelle Debré, lors de sa visite, a pu se rendre compte,  que cette ambiance se détériore ailleurs, tout à côté, car la caméra de vidéosurveillance n’a fait que déplacer les problème. La résidence Batigere, derrière le Logement Français, est en proie aux mêmes problèmes : occupation des locaux poubelles, du parking, des jardins intérieurs. Des habitants ont tentés de réagir sans être entendus tant du côté du commissariat qui a refusé d’enregistrer leurs plaintes, que du bailleur Batigere qui a commencé timidement à réagir en ayant décider de fermer les locaux poubelles et fait enlever les bancs des jardins intérieurs. Mais ses habitants qui n’en dorment plus, se sentent délaissés, abandonner à leur sort… à cause de Vigipirate et du manque de véhicules lorsqu’ils s’adressent au commissariat de Police. La résidence des Balcons voisine, commence à être touchée, mais pas aussi gravement. Il n’empêche que l’un de ses habitants s’est vu répondre par la police lorsqu’il a vu sa place de parking occupé par un véhicule sans roues : « Prenez des photos, envoyez les nous en recommandé, et nous verrons ce que l’on peut faire ! » - « Et si je l’enléve moi même ! » - « vous risquez la prison ! ». Mais il y a encore mieux, lorsque le propriétaire de ce véhicule s’est vu répondre lorsqu’il a voulu récupérer les roues de son véhicule pour dégager la place : « On ne peut pas, parce qu’il faut que l’on demande l’autorisation au voleur ! ». Voilà le genre d’histoire que l’on entend se développer dans ce quartier qui se sent délaissé par les pouvoirs publics qui se retranchent bien facilement derrière « Vigipirate ». Mais cela va  faire, bientôt le jeu du FN qui surfe là-dessus  -  à scruter les résultats sur les bureaux de vote de ce quartier – lorsqu’il n’y aura pas un dérapage que beaucoup des gardiens rencontrés par Isabelle Debré craignent…. Et pendant ce temps là, rue de Châtillon, la police surveille un pavillon, ce qui rajoute à l’incompréhension des habitants de ce quartier.

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE L’AVENT NOËL

    Lundi 15 Décembre

    A 14H30 au Conseil Général des Hauts de Seine : Guy Janvier (PS) participe à la commission permanente

    A 17H30 à l’Hôtel de Ville : Assemblée Générale de la Caisse Solidarité (du personnel  communal).

    A 19H30 à l’école Larmeroux : Réunion publique du quartier des Hauts de Vanves

    A 20H30 au Théâtre (jusqu’à Jeudi ) : « En Route-Haddish » par la compagnie Lieux Dits avec David Geselson. « A partir d’archives et de récits de famille, j’ai entrepris d’écrire et réinventer l’histoire de mon Grand pére Yeghouda mort en 2009 à Jerusalem » qui « petit de Lituanie en 1934 pour s’installer en Palestine, a traversé les étapes de la construction de l’Etat d’Israël, de l’idéal du Kibboutz en passant par la tragédie de la Nakba, a parcouru l’Europe après la Shoah en tant que soldat dans la brigade juive de l’armée anglaise puis dirigé et fondé l’institut de recherche sur l’histoire d’Israël « Yad Ben Tsvi »

    Mercredi 17 Décembre

    A 9H30 au Conseil Régional : Bernard Gauducheau participe à la session budgétaire

    A 15H à La Paroisse Saint Remy :Noël des enfants organisé par le Secours Catholique avec Chants de Noêl par P.Meige et remise de cadeau 

    A 18H30 à la mairie de Boulogne : Conseil communautaire de GPSO

    Jeudi 18 Décembre

    A 9H30 au Conseil Régional : 2éme journée de débat budgétaire pour B.Gauducheau

    Vendredi 19 Décembre

    A 9H30 au Conseil Régional : 3éme et dernière journée de débat budgétaire pour Bernard Gauducheau

    A 19H30 à l’Hôtel ded Ville : Remise des insignes de chevalier du Mérite agricole à Emmanuel DELMAS, sommelier, œnologue, par B.Gauducheau

    Samedi 20 Décembre

    A 10H30 sur le Marché : Matinée des chants de Noêl avec le Pôle Inter-génératioonnel et sa chorale